Chers amis passionnés par le monde du travail social, ou vous, futurs acteurs de ce métier essentiel ! Je me souviens encore de l’époque où je me préparais à embrasser cette voie si enrichissante.

Il y a tant de questions qui nous assaillent : comment optimiser sa préparation ? Quelles sont les compétences clés à maîtriser ? Et surtout, quelle est la meilleure stratégie pour aborder les épreuves et maximiser ses chances de succès ?
Si, comme moi à l’époque, vous vous demandez sur quels aspects mettre l’accent pour le Diplôme d’État d’Assistant de Service Social (DEASS) ou toute autre formation exigeante dans le social, sachez que vous n’êtes pas seul(e).
Le paysage social est en constante évolution, et avec lui, les attentes envers les professionnels. Entre les défis de la digitalisation, l’émergence de nouvelles problématiques et la nécessité d’une approche toujours plus individualisée, comprendre l’architecture des examens n’a jamais été aussi crucial.
Ce n’est pas seulement une question de mémorisation, mais de stratégie pour montrer que l’on a saisi les enjeux actuels et futurs du métier. Alors, prêt(e) à décortiquer ensemble les points essentiels qui feront la différence ?
J’ai préparé pour vous un tour d’horizon complet pour y voir plus clair. Allons-y, on va découvrir ça en détail !
Décrypter les Épreuves Écrites : Au-Delà de la Simple Mémorisation
L’Analyse Contextuelle : Comprendre pour Agir
Ah, les épreuves écrites ! Je me souviens encore des nuits passées à réviser, le nez plongé dans des tonnes de cours et de rapports. Mais ce que j’ai rapidement compris, et que je vous conseille vivement, c’est que la mémorisation pure et simple ne suffit pas.
Le Diplôme d’État d’Assistant de Service Social (DEASS) et les autres formations du social ne cherchent pas des perroquets, mais des esprits vifs capables d’analyser.
Il faut absolument saisir les dynamiques actuelles du secteur social, comprendre les politiques publiques, les législations, et surtout, les enjeux sociétaux qui sont derrière chaque situation.
J’ai personnellement trouvé qu’en lisant régulièrement la presse spécialisée, en suivant les actualités sociales et en m’intéressant aux rapports de l’observatoire national de la protection de l’enfance ou de la DREES par exemple, j’enrichissais énormément ma capacité d’analyse.
C’est comme si chaque information devenait une pièce de puzzle essentielle pour comprendre la complexité du terrain. Ne vous contentez pas de connaître les lois, comprenez pourquoi elles existent et quels sont leurs impacts sur les personnes accompagnées.
C’est cette profondeur qui fera la différence dans vos copies.
Structurer sa Pensée : La Clé d’une Bonne Argumentation
Une fois les informations en tête, la difficulté est de les organiser pour les rendre percutantes. Croyez-moi, une bonne idée mal structurée perd toute sa force.
Que ce soit une note de synthèse, un cas pratique ou un commentaire de texte, la clarté de votre plan est primordiale. J’ai longtemps tâtonné avant de trouver ma méthode, mais je peux vous assurer qu’en vous entraînant à construire des plans détaillés avant de rédiger, vous gagnerez un temps précieux et vos arguments seront beaucoup plus cohérents.
Chaque paragraphe doit avoir un but, une idée principale qu’il développe. Utilisez des connecteurs logiques pour lier vos idées, et n’ayez pas peur de prendre quelques minutes pour “brouillonner” votre structure avant de vous lancer dans la rédaction finale.
C’est un investissement qui paie, croyez-moi. J’ai vu des camarades avec de très bonnes connaissances échouer parce que leur copie était confuse. Pensez à l’examinateur : il doit pouvoir suivre votre raisonnement sans effort.
Maîtriser l’Oral : L’Art de Convaincre et d’Argumenter
Préparer une Présentation Impactante : Au-Delà des Mots
L’épreuve orale, c’est souvent la plus redoutée, n’est-ce pas ? On a l’impression que tout se joue là, en quelques minutes. Et d’une certaine manière, c’est vrai.
Ce n’est pas seulement ce que vous dites qui compte, mais comment vous le dites. Votre posture, votre regard, votre gestion du stress… tout est observé.
Quand je me préparais, j’ai passé des heures à m’entraîner devant mon miroir, puis devant des amis, pour peaufiner ma présentation. L’objectif n’est pas de réciter un texte par cœur, mais d’être à l’aise avec le sujet, de pouvoir rebondir et d’incarner votre motivation.
Préparez un plan clair pour votre intervention, identifiez les messages clés que vous voulez faire passer et anticipez les questions possibles. J’ai remarqué que le fait de me sentir confiant sur mes points forts me permettait d’être plus serein face aux imprévus.
N’oubliez pas que vous êtes là pour montrer votre singularité, votre personnalité, et la passion qui vous anime pour ce métier. C’est ce qui marque les esprits !
Gérer les Questions-Réponses : Flexibilité et Pertinence
La phase des questions-réponses est un véritable exercice d’agilité mentale. Les membres du jury vont chercher à tester votre capacité à analyser, à argumenter et à réagir sous pression.
Ne prenez pas personnellement les questions déstabilisantes ; c’est une technique courante pour voir comment vous gérez l’incertitude. J’ai appris à ne pas me précipiter, à prendre un instant pour réfléchir avant de répondre.
Si une question vous surprend, n’hésitez pas à demander une reformulation ou à dire “C’est une excellente question à laquelle je n’avais pas pensé de cette manière.
Permettez-moi d’y réfléchir un instant.” Cela montre votre maturité et votre capacité d’introspection. Mettez en avant vos expériences de stage, vos lectures, vos valeurs.
Et surtout, soyez vous-même ! Le jury cherche à évaluer un futur professionnel, avec ses qualités et ses pistes de développement. Il ne s’agit pas d’être parfait, mais d’être authentique et réfléchi.
Développer ses Compétences Relationnelles et Éthiques
L’Empathie et l’Écoute Active : Fondements du Métier
Le travail social, c’est avant tout une histoire de rencontres humaines, n’est-ce pas ? Et dans ces rencontres, l’empathie et l’écoute active sont absolument fondamentales.
On ne peut pas prétendre accompagner quelqu’un sans chercher sincèrement à comprendre sa situation, ses ressentis, ses besoins, sans jugement. J’ai vite compris, sur le terrain, que la technique seule ne suffisait pas.
Il faut cette capacité à se connecter à l’autre, à créer un lien de confiance. Cela s’apprend et se développe. Comment ?
En étant attentif aux autres dans votre quotidien, en lisant des ouvrages sur la communication non-violente, en participant à des groupes de parole si vous en avez l’occasion.
Pendant vos stages, soyez une éponge ! Observez comment les professionnels interagissent avec les usagers, posez des questions sur leurs approches. C’est dans ces moments-là que l’on développe son propre style, teinté d’humanité et de respect.
C’est une compétence qui se ressentira dans vos écrits et vos oraux, car elle témoigne d’une compréhension profonde de ce qu’est le travail social.
L’Éthique Professionnelle : Une Boussole Indispensable
Parler d’éthique peut paraître un peu abstrait, mais en réalité, c’est ce qui guide toutes nos actions en tant que travailleurs sociaux. C’est notre boussole.
Face à des situations complexes, parfois moralement délicates, c’est le cadre éthique qui nous permet de prendre des décisions justes et respectueuses des droits des personnes.
Je me suis souvent posé la question, pendant ma formation : “Qu’est-ce que je ferais dans cette situation ?” En France, notre cadre déontologique est riche, il est essentiel de le connaître et de le comprendre.
Le secret professionnel, le respect de la dignité, l’autonomie de la personne… ces principes ne sont pas de simples mots à réciter, ce sont des engagements que l’on prend.
L’éthique, c’est aussi savoir se positionner face à des dilemmes, accepter qu’il n’y ait pas toujours de réponse simple. C’est une réflexion continue, qui s’affine avec l’expérience.
Les examinateurs sont très attentifs à votre capacité à intégrer cette dimension dans vos analyses et vos propositions.
Les Ressources Indispensables pour une Préparation Efficace
Sélectionner les Bons Outils : Livres, Articles et Veille
Devant la montagne d’informations disponibles, il est facile de se sentir submergé. Je suis passée par là ! La première étape est de bien choisir ses outils.
Pour le DEASS, certains ouvrages sont des classiques incontournables sur les politiques sociales, la déontologie, l’histoire du travail social. Faites-vous une bonne bibliographie de base.
Mais ne vous arrêtez pas là ! La veille professionnelle est cruciale. Abonnez-vous à des revues spécialisées (comme Actualités Sociales Hebdomadaires – ASH, Le Lien Social), suivez des blogs d’experts ou des pages institutionnelles sur les réseaux sociaux professionnels.
J’ai trouvé que les rapports de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) ou de l’ONED (Observatoire National de l’Enfance en Danger) étaient des mines d’or d’informations actualisées.
C’est en diversifiant vos sources que vous aurez une vision complète et critique des enjeux. Et surtout, faites des fiches ! C’est un conseil qui peut paraître bateau, mais c’est incroyablement efficace pour synthétiser et retenir l’essentiel.
Le Pouvoir des Groupes de Travail et des Simulations
On a souvent tendance à réviser seul dans son coin, mais pour moi, le travail en groupe a été une véritable révélation. S’entourer de camarades permet de confronter ses idées, d’expliquer des concepts à voix haute (ce qui est un excellent moyen de les assimiler), et de bénéficier de perspectives différentes.
Organisez des groupes de travail réguliers, mettez-vous en situation d’examen : faites des oraux blancs, rédigez des notes de synthèse en temps limité, corrigez-vous mutuellement.
C’est dans ces simulations que l’on identifie le mieux ses lacunes et que l’on apprend à gérer le stress de l’épreuve. J’ai personnellement eu l’occasion de faire plusieurs oraux blancs avec des professionnels du secteur, et leurs retours ont été précieux pour ajuster ma posture et mes arguments.
N’ayez pas peur de la critique constructive ; elle est là pour vous faire avancer !
Gérer son Stress et Optimiser son Temps d’Étude

Planification Stratégique : Éviter l’Overdose d’Informations
La préparation au DEASS, c’est un marathon, pas un sprint. J’ai appris à la dure qu’une bonne planification était essentielle pour ne pas se sentir dépassé et éviter le burn-out.
Commencez par établir un calendrier de révision réaliste, en identifiant les matières où vous avez le plus de lacunes et celles où vous êtes plus à l’aise.
N’essayez pas de tout réviser en même temps. Fractionnez votre temps en blocs dédiés à une matière ou un type d’épreuve. Personnellement, j’utilisais la méthode Pomodoro : 25 minutes de travail intense, 5 minutes de pause.
Ça m’aidait à rester concentrée et à éviter l’impression de “nager dans la semoule”. Laissez-vous aussi des moments de respiration, des journées off. Votre cerveau a besoin de se reposer pour consolider les informations.
Une préparation efficace, c’est une préparation équilibrée.
Techniques de Relaxation et Bien-être : Nourrir Corps et Esprit
Le stress est l’ennemi numéro un de la concentration et de la performance. Pendant ma période de révisions, j’ai vite compris que je devais intégrer des moments de détente dans mon emploi du temps.
Ça peut être du sport, de la méditation, de la musique, passer du temps avec des proches… L’important est de trouver ce qui vous ressource. Pour ma part, une bonne séance de yoga ou une promenade dans la nature me permettaient de vider ma tête et de revenir à mes révisions avec un esprit plus clair.
Ne négligez pas votre sommeil et votre alimentation. Ce sont des piliers fondamentaux de votre bien-être général, et donc de votre capacité à apprendre et à restituer vos connaissances.
Considérez ces moments de pause non pas comme une perte de temps, mais comme un investissement dans votre réussite. Un esprit serein est un esprit plus performant.
L’Importance du Stage Pratique et de son Rapport
Le Stage : Pont entre Théorie et Réalité du Terrain
Si je devais vous donner un seul conseil fondamental, ce serait de prendre votre stage au sérieux, très au sérieux. C’est là que tout prend sens ! C’est le moment de confronter vos connaissances théoriques à la réalité complexe du terrain.
J’ai eu la chance de faire des stages très différents, et chacun m’a apporté une richesse inestimable. C’est là qu’on apprend vraiment l’humilité, la capacité d’adaptation et le sens des responsabilités.
N’hésitez pas à poser des questions, à observer, à participer activement aux réunions d’équipe, aux entretiens, aux visites à domicile. Demandez des explications sur les procédures, les décisions prises.
Votre référent de stage est une mine d’or de connaissances pratiques. Ce n’est pas juste un passage obligé, c’est une véritable immersion qui vous forge en tant que futur professionnel.
Et je peux vous dire que les examinateurs adorent quand vous faites des liens concrets entre vos expériences de stage et les théories que vous exposez.
Rédiger un Rapport de Stage Convaincant et Réfléchi
Le rapport de stage, c’est bien plus qu’une simple description de vos activités. C’est une véritable analyse réflexive de votre expérience. C’est l’occasion de montrer votre capacité à prendre de la distance, à critiquer (au sens constructif du terme) et à vous positionner professionnellement.
J’ai mis beaucoup de cœur à rédiger mon rapport, car je savais que c’était le reflet de mon parcours. Structurez-le avec soin : présentation du contexte institutionnel, description de vos missions, analyse de situations marquantes, développement d’une problématique professionnelle, et enfin, une ouverture sur votre projet.
Ne vous contentez pas de raconter ; analysez, expliquez vos choix, vos émotions même. Quels ont été les moments clés ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées et comment les avez-vous gérées ?
Qu’avez-vous appris sur vous-même et sur le métier ? Un rapport de stage bien construit est une preuve tangible de votre professionnalisme et de votre maturité.
| Aspect Clé de la Préparation | Conseils Pratiques | Impact sur l’Examen |
|---|---|---|
| Veille Législative et Sociale | Lecture quotidienne de la presse spécialisée (ex: ASH), suivi des rapports gouvernementaux (DREES, CNSA). | Argumentation solide et actualisée lors des épreuves écrites et orales. |
| Mise en Situation Pratique | Participation active aux stages, engagement dans des associations, bénévolat. | Illustrations concrètes, pertinence des propositions dans les cas pratiques. |
| Travail en Groupe | Organisation de révisions collectives, simulations d’oraux, correction mutuelle des écrits. | Développement de la capacité d’argumentation, gestion du stress, complémentarité des connaissances. |
| Bien-être Personnel | Pratique régulière d’activités relaxantes (sport, méditation), gestion du sommeil et de l’alimentation. | Maintien de la concentration, réduction de l’anxiété, meilleure performance globale. |
S’Adapter aux Évolutions du Secteur Social : Rester Connecté et Curieux
La Digitalisation du Travail Social : Enjeux et Opportunités
Le monde évolue à une vitesse folle, et le secteur social n’échappe pas à cette transformation, notamment avec la digitalisation. Quand j’ai commencé ma formation, on parlait déjà de l’impact du numérique, mais aujourd’hui, c’est une réalité bien plus ancrée.
Utilisation de plateformes numériques pour le suivi des usagers, communication à distance, outils de veille… il est essentiel d’être à l’aise avec ces nouvelles technologies.
L’intégration de ces outils offre des opportunités incroyables pour améliorer l’accès aux droits, fluidifier la communication et optimiser les démarches administratives.
Cependant, elle pose aussi de nouvelles questions éthiques et déontologiques, notamment en matière de protection des données personnelles. C’est un sujet que j’ai trouvé passionnant et qui est de plus en plus abordé lors des examens.
Montrez que vous avez conscience de ces évolutions et que vous êtes capable d’y réfléchir de manière critique. C’est une vraie valeur ajoutée pour les employeurs de demain.
Les Nouvelles Problématiques Sociales : Anticiper et S’engager
Le paysage social est en constante mutation, avec l’émergence de nouvelles problématiques qui nécessitent une adaptation constante des pratiques. Pensez par exemple aux enjeux liés au changement climatique et à ses impacts sociaux, à la précarité énergétique, ou encore à l’évolution des structures familiales et des parentalités.
Il y a aussi les questions de la santé mentale chez les jeunes, les défis de l’inclusion numérique, ou l’accompagnement des personnes âgées face à l’isolement.
Rester curieux, lire, se former, participer à des conférences… c’est ce qui vous permettra d’anticiper ces changements et d’adapter votre approche. J’ai toujours essayé de rester à l’écoute des signaux faibles, de ce qui se passe dans la société.
C’est en étant proactif et en montrant votre capacité à innover que vous prouverai votre pertinence en tant que futur travailleur social. C’est un métier qui demande une remise en question permanente, et c’est aussi ce qui le rend si enrichissant.
En guise de conclusion
Voilà, mes chers futurs collègues, nous arrivons au terme de cette exploration intense. J’espère sincèrement que ces quelques lignes, fruits de mon expérience et de mes réflexions, vous éclaireront et vous motiveront sur votre chemin. Se préparer aux épreuves du social, ce n’est pas seulement acquérir des connaissances, c’est aussi se construire en tant que professionnel, développer son humanité et son éthique. C’est un voyage exigeant, mais ô combien gratifiant, qui vous mènera vers un métier essentiel et plein de sens. Accrochez-vous, croyez en vous, et rappelez-vous pourquoi vous avez choisi cette voie : pour faire une différence dans la vie des autres.
Informations utiles à connaître
1.
N’hésitez jamais à élargir votre réseau professionnel dès maintenant. Participez à des webinaires, rejoignez des groupes de discussion sur LinkedIn dédiés au travail social en France, ou assistez à des journées portes ouvertes d’institutions. Les contacts que vous nouerez aujourd’hui pourraient bien être vos collègues ou vos mentors de demain, et ils sont une source inestimable d’informations et de soutien. Une simple conversation peut parfois ouvrir des portes insoupçonnées.
2.
La formation continue est une réalité et une nécessité dans notre secteur. Une fois diplômés, ne cessez jamais d’apprendre ! Explorez des MOOCs (Massive Open Online Courses) sur des plateformes comme FUN MOOC, suivez des ateliers thématiques, lisez des revues spécialisées. Le monde bouge vite, et nos pratiques doivent évoluer avec lui pour rester pertinentes et innovantes. C’est une démarche personnelle qui fait la richesse de notre carrière.
3.
Prenez soin de vous ! C’est un conseil qui peut sembler banal, mais le travail social est exigeant émotionnellement. Apprenez à identifier vos limites, à vous accorder des pauses régulières et à développer des activités qui vous ressourcent en dehors du travail. Que ce soit du sport, de l’art, ou simplement passer du temps avec vos proches, ces moments sont essentiels pour éviter l’épuisement professionnel et maintenir votre motivation à long terme. Pensez à votre bien-être comme un investissement.
4.
Ne vous limitez pas à une seule vision du travail social. Le champ des possibles est vaste : protection de l’enfance, gérontologie, insertion professionnelle, lutte contre les exclusions, handicap, santé mentale… Profitez de vos stages et de vos lectures pour découvrir la diversité des missions et des publics. Chaque domaine a ses spécificités et ses richesses. Qui sait, vous pourriez découvrir une passion insoupçonnée pour un secteur que vous n’aviez pas envisagé au départ !
5.
Cherchez des mentors. Entourez-vous de professionnels expérimentés qui vous inspirent et qui sont prêts à partager leur savoir et leurs conseils. Un mentor peut vous guider, vous aider à décrypter des situations complexes et vous apporter un regard extérieur précieux sur votre pratique. N’ayez pas peur de solliciter leur aide ; la plupart des professionnels sont ravis de transmettre leur passion et de soutenir la nouvelle génération.
Points clés à retenir
Pour réussir vos épreuves et vous épanouir dans le travail social, gardez à l’esprit que la préparation est un tout : elle allie savoirs théoriques actualisés, capacité d’analyse critique, maîtrise des compétences relationnelles et éthiques, et une solide réflexion sur votre posture professionnelle. C’est une préparation holistique qui fait la différence, celle qui vous transformera en un professionnel compétent, empathique et engagé, prêt à relever les défis complexes de notre société.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: Les épreuves écrites du DEASS me semblent insurmontables, comment puis-je vraiment m’organiser pour les réussir et sortir du lot ?A1: Ah, les épreuves écrites ! Je me souviens très bien de cette appréhension. C’est un peu comme un marathon, ça demande de l’endurance et une bonne stratégie. Pour ma part, ce qui m’a le plus aidé, c’est de comprendre que ce n’est pas seulement une question de connaissances brutes, mais surtout de méthode et de capacité à analyser. Ma première astuce, c’est de vous plonger dans l’actualité sociale. Lisez les journaux, suivez les débats, familiarisez-vous avec les politiques publiques récentes. Ça montre aux correcteurs que vous êtes en prise avec la réalité du terrain.Ensuite, la méthodologie est reine. Pour la note de synthèse, entraînez-vous à repérer l’essentiel, à structurer vos idées de manière logique et fluide. Ne cherchez pas à tout dire, mais plutôt à bien argumenter ce que vous choisissez de présenter. C’est comme une conversation : on ne bombarde pas l’autre d’informations, on l’emmène avec nous. J’ai personnellement trouvé très utile de créer des fiches thématiques avec les concepts clés, les lois importantes et les acteurs du social. Cela m’a permis de réviser de manière efficace et de me sentir plus confiant.Et n’oubliez pas de soigner votre écriture ! Une copie bien présentée, sans fautes et avec un style clair, fait toujours la différence. Le correcteur est aussi humain, il appréciera une lecture agréable. Franchement, le secret, c’est la pratique. Faites des annales, chronométrez-vous, et demandez à quelqu’un de relire vos travaux. Les retours extérieurs sont précieux pour s’améliorer.Q2: Je suis assez stressé(e) à l’idée des épreuves orales, notamment sur la présentation de mon parcours. Comment puis-je me préparer au mieux et mettre en valeur mon vécu personnel sans trop en faire ?A2: Le trac des oraux, je l’ai connu, et croyez-moi, c’est normal ! L’épreuve orale, c’est votre chance de montrer qui vous êtes vraiment, au-delà du papier. Plutôt que de la voir comme un interrogatoire, considérez-la comme une discussion professionnelle où vous partagez votre motivation. Ma première recommandation serait de vous préparer à raconter votre histoire, pas seulement à lister des faits. Pourquoi le travail social ? Qu’est-ce qui vous a amené(e) ici ? Quelles expériences, même si elles ne sont pas directement liées au social, ont façonné votre regard sur le monde ?J’ai découvert que les jurys apprécient l’authenticité. Parlez de vos stages, oui, mais aussi des rencontres qui vous ont marqué(e), des situations qui vous ont fait réfléchir, même d’un bénévolat dans un club de quartier ou une expérience à l’étranger. L’important est de faire le lien entre ces expériences et les valeurs du travail social, et de montrer ce que vous en avez appris. Comment cela a-t-il renforcé votre désir d’aider, de comprendre, d’agir ?Pour gérer le stress, j’avais l’habitude de m’entraîner à voix haute devant un miroir, ou mieux encore, avec des amis ou ma famille qui jouaient le rôle du jury. Ça permet de fluidifier son discours, de repérer les tics de langage et de gagner en assurance. Et respirez ! Une bonne respiration, un regard franc et un sourire peuvent faire des merveilles.
R: appelez-vous que le jury cherche à rencontrer une personne motivée, capable de se projeter dans ce métier avec humanité et professionnalisme. Q3: Au-delà des diplômes, quelles sont les compétences ou les qualités que vous estimez réellement indispensables pour être un excellent Assistant de Service Social une fois sur le terrain ?
A3: C’est une excellente question, car le diplôme est une porte d’entrée, mais le vrai travail commence après ! Si je devais choisir les compétences qui m’ont le plus servi sur le terrain, je dirais avant tout l’écoute active et l’empathie, mais une empathie “actionnable”, pas juste de la compassion.
C’est la capacité à écouter au-delà des mots, à comprendre les non-dits, à se mettre à la place de l’autre sans se laisser submerger. C’est une danse subtile.
Ensuite, l’adaptabilité et la créativité sont cruciales. Chaque situation est unique, chaque personne est différente. Il faut savoir s’ajuster, trouver des solutions innovantes face à des problématiques complexes et en constante évolution.
J’ai souvent dû “bricoler” des solutions avec les moyens du bord, en mobilisant mon réseau ou en imaginant des partenariats inattendus. Le terrain, c’est une succession de défis où la routine est rare.
Enfin, et c’est peut-être la plus importante, la capacité à prendre du recul et à travailler en équipe. Le travail social peut être intense émotionnellement.
Savoir se protéger, demander de l’aide à ses collègues, débrider les situations en équipe est essentiel pour ne pas s’épuiser et pour offrir le meilleur accompagnement possible.
J’ai appris que l’humilité et la capacité à reconnaître ses limites sont des forces immenses dans notre métier. On ne sait pas tout, et c’est en collaborant qu’on devient vraiment efficace.
C’est un métier de cœur, mais aussi de tête et de bras !






